Chauffage à distance
Lors du changement d’une chaudière à gaz ou à mazout (après env. 20 ans), il est obligatoire de prévoir le remplacement de la production de chaleur par un système basé sur les énergies renouvelables. Selon la loi cantonale, le propriétaire peut effectuer, par un expert, un CECB plus (certificat énergétique cantonal des bâtiments) et prendre des mesures pour améliorer la performance globale de son bâtiment (assainissement de l’enveloppe, capteurs solaires, etc) et garder un chauffage à énergie fossile, si les coûts prouvés, au final, sont plus faibles qu’avec une production de chaleur à énergie renouvelable ou si techniquement c’est la seule solution envisageable : situations assez rares.
Les chauffages à gaz et à mazout représentent 75% des chauffages dans le canton et même 80% sur le Littoral. Ces prochaines années de nombreux chauffages vont être changés dans le village : c’est le moment de réagir !
Les locataires n’ont pas leur mot à dire sur le choix du chauffage, mais supportent les charges en plus du loyer. L’augmentation des coûts du chauffage et de l’eau chaude a été très importante ces dernières années. Vu la situation internationale, nous avons aussi frôlé les pénuries. Il devient ainsi souhaitable à chacun d’avoir un système de chauffage économique avec des ressources locales et d’agir ainsi pour lutter contre le dérèglement climatique. Le chauffage des bâtiments représente environ 26% du CO2 émis par la Suisse, avec un objectif de neutralité en 2050.
L’organisation d’un chauffage à distance dépend des autorités : les conduites passant sous les routes : dans le domaine public. C’est pour cela que la commune devrait conduire l’étude demandée, et suivant les résultats certainement positifs, concrétiser ce projet avec des partenaires.
Les résultats de l’étude et le lancement d’un projet permettront aux propriétaires de planifier le changement de leur installation de chauffage.
Beaucoup de communes neuchâteloises ont déjà réalisé un chauffage à distance : Couvet, La Brévine, la Côte-aux-Fées, et évidemment la Chaux-de-Fonds, et Neuchâtel. A Corcelles-Cormondrèche, le collège et des bâtiments communaux sont aussi chauffés par des plaquettes forestières. Enges va également étudier son chauffage à distance.
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